Voici la suite des aventures de Hervé sur son Windfoil
"
Encore merci pour les retours par mail de conseils précis ! Voyant que vous avez relayé mon témoignage sur mes premiers runs sous la forme d'un épisode sur le blog, je tiens à faire un nouveau point au fil de ma cinquième session.
Les conditions météo instables de ce mois de mars sont délicates à exploiter, mais dans le doute j'ai conservé tous mes éléments constants ; à savoir une voile Loft PureLip de 6.2 m² et mon aile Horue Light Wind montée sur le Tiny 110 litres. Au passage (pour rappel) je pèse 72 kg.
Je confirme des décollages progressifs et très propres aux alentours de 10 à 11 kts de vitesse de navigation, vitesse que l'on peut obtenir dans un régime de vents faibles (autour de 10 à 12 kts de vent) avec ma 6.2 en pompant quelques coups. Les vidéos en témoignent avec grand réalisme.
Le vol peut alors être entretenu sans effort sur le gréement (harnais au rôle du coup secondaire) et le jeu consiste à moduler légèrement et en douceur l'ouverture du gréement pour se maintenir dans la bande passante qu'autorise la hauteur du mât. j'ai d'ailleurs de plus en plus tendance à laisser se produire à intervalles réguliers des petites touchettes du flotteur avec la surface de l'eau ; cela ne pose aucun problème pour la poursuite du vol et constitue en quelque sorte un contrôle et une sécurisation du vol. Il suffit de choisir un plan d'eau relativement calme !
C'est ainsi qu'à ma quatrième session, le plus long vol a passé le kilomètre avec quelques touchettes comme décrit précédemment ; quel pied !
Enfin, et c'est un point auquel je tiens beaucoup, j'ai fini par démonter les deux straps AR. Cela fait deux sessions que je vole sans strap à l'arrière et c'est vraiment super, mais pourquoi ? J'ai noté pouvoir bien contôler un vol en ayant le pied AR calé juste devant le strap, sans avoir besoin d'engager ce pied mais aussi avec le sentiment "désagréable" qu'il aurait suffi de le décaler très légèrement pour que tout soit parfait... Mais le dit strap était là et m'imposait alors de le chausser ; une sorte de contrainte de variation assez conséquente... Sans strap AR, je trouve "naturellement" la position de mon pied et j'ai remarqué de surcroît que dans la phase où je suis dans ma progresssion, ne traçant pratiquement que des "vent travers", la position de ce fameux pied AR avait tendance à être centrale... Cela milite naturellement pour un pad AR dégagé ; il pourrait même comme en Snowboard être muni sur la partie arrière extrême d'une rampe relevée qui donne le bon feeling et le "calage" éventuellement nécessaire...
Voilà pour mes réflexions et mes réalisations du moment ! A suivre
"