RSX:Convertible - présentation et premiers vols

A l'occasion du lancement du programme CRX à Best, nous avons eu l'occasion de découvrir les premières pièces de production des nouvelles RSX:Convertible et RS:One Convertible. Les conditions météo ne nous ont pas aidé, mais nous avons tout de même pu avec des premières sensations sur ces nouveaux modèles monotypes.

Foil RSX full carbon

Le foil RSX:convertible est un foil carbone avec un mat long (plus de 90cm) et un fuselage relativement long, les 2 sont monoytiques (donc sans âme mousse) et la connexion respire la solidité.

L’aile est un modèle à grand allongement de 80cm. Le profil est assez analogue à ce que l’on retrouve sur les modèles concurrents, avec un intrados présentant une forte concavité juste devant le bord de fuite. L’épaisseur relative est dans la moyenne.

Le stab et lui aussi un modèle à grand allongement (très faible corde et envergure lassez longue). Le profil bien que moins épais est lui aussi asymétrique.

L’ensemble est particulièrement rigide, que ce soit pour chacun des éléments qu’au niveau des l’assemblages.

La finition est déjà de haut niveau, mais les modèles de production finaux sevrait encore progresser sur ce point. Cela promet un résultat particulièrement impressionnant.

Compte tenu du cahier des charges qui impose de n’utiliser qu’une seule aile, un réglage de la position de l’aile porteuse a été prévu pour pouvoir s’adapter aux conditions musclées ou au gabarits légers.

Foil RS One

Le Foil RS:One est directement issu du développement du foil RS:Flight Al. On retrouve des mats, fuselage et stab communs. Par contre, l'aile en G10 est différente avec plus de surface portante notamment. On s'adapte ainsi au cahier des charges d'un programme convertible où le foil sera utilisé dans le light et le medium, tandis qu'un aileron le remplacera en mode vent soutenu.

Pour rappel, ce programme RS:One propose une formule mixte Windfoil / Slalom monotype accessible en prix pour apprendre le foil, progresser, et s'aligner pour le même prix sur des manifestations amateurs sans course à l'armement.

Flotteur RS:X Convertible

Le flotteur est tout droit issu du coup de rabot de Jean Marie Guirec. Ses shapes se reconnaissant entre milles, les propriétaires de flotteur de slalom exocet ne seront pas surpris.

Après pas mal de revirements, le flotteur full carbone est produit chez COBRA en Thailand, mais adopte des options de construction spécifiques, avec en particulier un nouveau type de fibre proposant une forte résistance aux chocs et un coefficient d’absorption élevé. Ce nouveau matériau assez onéreux, que l’on retrouve au niveau des rails, des arrêtes et du nez, a bien évidemment pour rôle d’optimiser la durabilité du flotteur. Des renforts spécifiques diagonaux ont aussi été ajoutés sur le pont pour éviter toute torsion sous l’effet du foil. Le poids de l'ensemble est en dessous des 6.5 kg !

Sous les pieds, le flotteur est particulièrement équilibré, comme souvent avec les shapes de JM. Malgré les 80cm de large, l’encombrement passe totalement inaperçu. A voir évoluer la planche en mode aileron dans plus de 30knt de vent, et le plan d’eau assez mouvementé du goulet de Brest, il y a un travail de shape soigné ! On a du mal à imaginer l’utilisation d’un flotteur de slalom classique en 130L dans de telles conditions.

Flotteur RS:One Convertible

Le flotteur du programme RS:One est une réplique exacte de celui utilisé pour la RS:X en terme de shape. Seule la construction est très largement revue pour proposer un tarif pratiquement divisé par 2. On a ici un flotteur de 7.4 kg en sandwich verre / PVC. Des renforts bois viennent compléter la structure sur les rails et le nez.

Premier vol

Ce matin, nous avions projeté un test des 2 modèles de convertible : RS:One puis RS:X. Le passage du front froid un peu plus tôt que prévu nous a privé du vent, et j’ai donc dû me contenter d’une brève sortie avec la RS:X en 7.8 pour tenter de satisfaire ma curiosité.

Le vent n’ayant pas dépassé les 6-7 knt, il n’a pas été possible de juger de toutes les qualité de l’ensemble.

J’ai tout de même réussi à voler sur une 50aine de mètres à l’occasion d’un pumping vigoureux. Ce très court vol m’a donné l’impression d’un foil offrant de la glisse et une très bonne stabilité longitudinale. C’est prometteur et j’ai une très grosse envie d’en savoir plus. On attend donc avec impatience d’avoir des conditions plus favorables pour poursuivre le test.

Windfoil - Je débute, acte 4 : le harnais