Skis 2011-2012

Acces 2012

L'access est proposé pour sa deuxième saison dans la gamme freeride chez ATOMIC en 100 au patin et rocker marqué devant. Il a fait un véritable carton commercial en 2011, souhaitons lui la même chose en 2012 avce cette déco un poil plus design. On apprécie en premier lieu le côté plutôt léger et souple du ski : même un tout petit gabarit (45kg) peut l'emmener sans forcer en 181 !!! L'Access est un ski ultra joueur clairement typé hors piste et freestyle. Très à l'aise dans la poudre et les neiges traffolées, c'est un ski qui déjauge très vite et sera l'atout des poids légers qui ne peuvent emmener un gros fat comme le rocker ou autre Kaslte 128. Comme le rocker qui est pour nous une référence, on a un ski à la fois dynamique (car pas impossible à plier), suffisament raide en talon pour garder de la stabilité, et par contre ultra maniable même dans ces conditions encombrées (forêt). Une nouvelle référence pour les petits gabarits qui apprécieront par dessous tout sa souplesse et sa facilité. Pour info, notre testeuse qui est loin d'être une adepte du hors piste, a carrément kiffé sur le modèle en 182 (gabarit 1,70m / 58kg) dans plus de 30cm de peuf et dans la forêt. Au cas où il faudrait le préciser, ce ski n'est pas fait pour la piste même si son comportement est correct de ce côté avec une accroche au dessus de la moyenne de la catégorie. Comme tous les skis de ce gabarit, il ne faudra pas être trop exigent sur le comportement sur piste sauf si vous vous limitez à des grandes courbes à mach 12. Et encore, sa souplesse ne le placera pas dans le peloton de tête à ce niveau (on n'a pas la tenue et la stabilité du Kastle MX 108..!). Pour des skieurs très peu exigents et sur neige bonne, on peut imaginer l'utiliser comme unique paire de ski. Notre conseil : à prendre impérativement grand (clairement limite en 181 pour 75 kg ...)

Race D2 GS

le GS Double deck 2012 n'est qu'une reconduction du modèle 2011, avec quelques retouches visuelles très réussie (en particulier la barre double deck blanche). Plus on teste et re-teste ce modèle, plus on se dit qu'ATOMIC a vraiment une longueur d'avance sur beaucoup avec ce modèle de géant grand public. Une fois encore, seul le WC RC C-LINE de ficher arrive à égaler l'ATOMIC qui reste donc une référence . On va se répéter mais le GS D2 allie une stabilité à tout épreuve, une accoche de premier ordre, un dynamisme exceptionnel. Le plus surprenant, c'est que ces performances de très haut niveau ne subissent aucune dégradation quand la vitesse augmente ou quand le terrain devient difficile (verglacé ou bosselé). Cerise sur le gateau, le GS D2 reste tout à fait accessible et ne nécessite absolument pas un niveau d'expert comme le Blizzard par exemple.

Race LT

Cette année, ATOMIC renouvelle enfin sa gamme race premier prix … qui n'est autre qu'un ski piste moyen de gamme et que nous avions boyicoté les années précédentes (performances trop moyennes pour le prix). On hérite enfin d'un nouveau noyau bois qui va faire tout la différence comme nous allons le voir. A l'essai, le Race LT montre immédiatement un caractère hyper joueur. Curieusement, le LT (pour long turn) est aussi à l'aise en grand qu'en petit virage et popose un effet de spatule de une accroche très convaincante. Autre point très positif de ce ski : l'incroyable facilité à changer de rythme et à passer du grand au petit virage. Qui plus est, le dynamisme du noyau renforce le côté joueur avec une excellente relance non déstabilisante en sortie de courbe. Tout cela serait idylique si on n'avait pas essayé d'accélérer un peu. Là, à vitesse soutenue, les choses se gâtent et à la fois on pert l'accroche et la conduite devient hasardeuse. Eh oui, sinon, aucun intérêt d'avoir encore 2 modèles au dessus qui vont combler les lacunes à vitesse soutenue. Pour revenir à notre LT, on a en bref un produit très abouti qui a séduit notre équipe de test et qui est enfin parfaitement cohérent avec son niveau de prix.

INFINITY

L'infinity est la version femme du nomad. Ce ski a été une excellente suprise pour nos testeuses qui ont beaucoup apprécié ce subtil équilibre de facilité, de légèreté, et d'efficaccité. A noter en particulier une bonne stabilité à vitesse soutenu qui donne beacoup de confiance en soi. Globalement une très belle réussite.

NAVIS

Le NAVIS est un ski de freeride plutôt maniable et léger. Il est capable de déjeauger plutôt plus vite que la moyenne grace à sa spatule souple, et propose une bonne dose de vie et de rythme sur des petits virage danbs la peuf. Sur piste, on retourouve un peu ce catactère joueur en petit virages dérappés, aisni que pas mal de confort. Par contre, les virage coupés et le carvong ne sont manifestement pas son fort.Il manque fort d'accroche sur neige dure et nous l'avons même trouvé à la limite du casse gueu... sachant qu'il manquait largement d'affûtage. Bref, un ski de hors piste que l'on conseillera surtout aux adeptes du petit virage 'à l'ancienne' avec du rythme, que ce soit sur et hors piste.

CORVUS

A l'essai, nous avons retrouvé dans le corvus des sensations très proches de celles éprouvées avec le NAVIS. Voir donc ce dernier

ORB 170

Comme pour le Navis et le Corvus, on retrouve sur le ORB la patte Black Crow : des skis légers, maniables et petits virage, joueur, mais manquant d'accroche et n'apportant pas beaucoup d'assurance dès que l'allure de fait plus rapide.

VIATOR 167

Le viator est la déclinaison femme du ORB. Le ski a beaucoup plut en terme de design, mais les comentaires concernant sa skiabilité restent très équivalents à ceux du ORB : un ski facile, léger, maniable mais plutôt réservé à une technique de ski traditionnelle en petits virage. UN point important : le rocker à l'avant et la spatule à l'arrière jouent un rôle très important dans le caractère maniable de ce ski : l'une de nos testeuses, adpte des patinettes, l'a trouvé très facile et très rassurant en 167cm (une bien grand patinette ndlr).

GS 6.8

Le GS de Blizzard est le ski de tous les superlatifs. On aime ou pas, mais c'est le seul ski du marché qui reçoit des notes aussi tranchées : sur presque tous les critères, on est soit à 0 soit à 10, c'est tout dire. Pour faire simple, c'est aussi accessible qu'un ski FIS (juste très bons skieurs s'abstenir), encore plus raide, hyper puissant, bien lourd, mais d'une précision diabolique. Le potentiel du ski paraît sans limite : à la hauteur de son prix! Bref, même un skieur expert se fera plaisir des jours et des jours avant d'en découvrir toutes les facettes. Remarque : avec le GS Blizzard, il faudra s'habituer à affûter tous les jours car il est quasi inskiable si les carres ne sont pas des rasoirs : un produit pointu pour skieurs pointus .. mais quel bonheur.

SUPERSONIC 174

Le supersonic a été un coup de cœur pour toute notre équipe de testeur : c'est un ski à la fois ludique et très performant. Il est très facile à mettre en courbe, dynamique sans être très puissant, facile à maîtriser, très rapide sous les pieds. A grande vitesse, c'est un peu moins stable que son rayon théorique ne le laisserai supposer mais en échange, il est capable de tailler des courbes assez courtes avec beaucoup de précision. A y repenser, le comportement fait beaucoup penser au Dobermann Spitfire EDT, avec un rayon juste un poil plus long. L'accroche est bonne mais il faut un peu appuyer dessus pour la trouver.

SUPERSONIC PISTON

Nous avons eu du mal, sur notre piste test, à trouver une différence notable avec cette version, et le supersonic classique. Il faudrait skier les 2 modèles plus longuement pour se faire une idée précise de l'apport du piston sur ce ski.

COIRRIER

Le coirrier est un ski de freeride plutôt raide et peu taillé destiné à une utilisation hors piste sportif sans rocker un peu dans la lignée des Salomon sentinel, MX 98, Volkl Mantra, Nordica enforcer etc. Hors piste, le ski est assez porteur mais il faut de la vitesse car il n'y a pas de rocker. Par contre, il est très stable et permet de tirer de belles lignes en toute confiance. Sur piste, son rayon de courbe est assez facile à faire varier et il peu boucler assez serré si la pente est moyenne. A grande vitesse, il est stable mais l'accroche et la conduite manque un peu de mordant. C'est pas contre un ski agréable et dynamique. Au final, il ne peut pas complètement rivaliser avec les ténors de la catégorie, mais on peut dire qu'on a 75% du résultat avec 50% du prix ... un bon investissement donc.

BANGER

Le Banger est un ski de park qui se veut aussi polyvalent sur piste. On a découvert un ski assez homogène qui est très honorable sur piste que ce soit en grand et petits virage. L'accroche sur glace n'est pas du niveau des meilleurs mais il s'en sort pas correctement. Finalement, au regard du prix de vente, c'est plutôt une bonne affaire car il est nettement au dessus du reste de la troupe dans cette gamme de prix.

Dobermann SL 2012

Le Doberman SL reprend les même codes couleur que toute la gamme doberman, c'est à dire coloré. En terme de skiabilité, on n'est pas en reste et le ski est aussi vif en comportement qu'en couleur. Pour résumer son comprtement, le dobermann SL est à la fois accessible et dynamique. Ce n'est pas un slalom puissant mais son élasticité fait merveille lorsqu'on le conduit un peu finement. Comme tout le reste de la gamme nordica, les doberman ne sont pas des skis pour les skeurs bourrins, mais il dégagent un suptil mélange de dynamisme et de velouté très plaisant. Nosu le conseillons sans réserve aux sieurs qui recherchent un ski succeptible de tourner très court, mais tout en restant relativement doux. 'relativement' car c'est quand même un ski de slalom et même si il est moins fatiguant que la moyenne dans cette catégorie, sa dynamique ne laissera pas le bon skieur se reposer sur ses lauriers ...

Dobermann Spitfire 2012

Nous ne reprendons pas complètement le développement fait sur le Spitfire Pro Edt car les 2 skis sont très semblables. La seule différence vient de l'absence de la plaque EDT car le reste du ski est strictement identique. Côté sensations, les différences entre les 2 modèles sont minimes sur bonne neige. Sur un terrain plus tendu, on sent une spatule et un talon légèrement moins agressifs et moins précis. Ca donne une sorte de tolérence supplémentaire à vitesse faible et modérée, mais les skieurs experts maîtrisant la technique de ski moderne préfèreront sans nul doute l'EDT. Pour les autres, le surcout de l'EDT ne se justifie qu'en imaginant son intérêt à l'issue de la progression technique du pratiquant. Notons que l'EDT apporte un peu plus subjectif aussi à vitesse soutenu en terme de stabilité.

Dobermann Spitfire EDT 2012

Le spitfire pro EDT est une version boostée sur Siptfire pro, doté d'une plaque carbone coulissante sur le dessus qui augmente la rigidité en torsion du ski sans augmenter la rigité en flexion. Cette astuce très bien imaginée permet d'améliorer encore la précision de guidage de la spatule et l'accroche du ski en virage tout en conservant le côté ludique et accessible du ski car il n'est pas raide. Super ludique et assez puissant sans être dur, le spifire EDT, comme le spitfire pro, développe une accroche assez marquée, et une bonne consistance en talon autant qu'en spatule. Techniquement, le spitfire est donné à 14m de rayon théorique et peu clairement boucler des virages coupé assez serrés quand on pousse les genoux en avant. Dans ce cas, il nécessite d'être bien posés sur les tibias avec une technique bien maîtrisée. Si l'on ne maîtrise pas son équilibre, le ski aura vite tendance à vous mettre 'à cul' sur les virages très courts. En grand virage, le spitfire a une bonne stabilité et excellente relance avec de la glisse, avec toujours autant de vie qu'en courbe serrées. Sur des courbes moyenne et longues, c'est donc là que le ski est le plus accessible. L'avantage avec le spitfire, c'est que vous avez toujours une marge de progression technique et qu'il a des capacités énormes pour celui qui s'en donne la peine, sans pour autant être difficile d'accès. Si il faut lui trouver un ou 2 défauts, on avouera que ce n'est pas le ski le plus confortable du marché (et de loin sur piste bosselée), et qu'il a globalement plus d'inertie en spatule que la moyenne mais on n'a rien sans rien. En conclusion, le Spitfire EDT 2012 confirme l'excellente impression que nous avions eu l'an passé. Hormis avec le GS Master qui joue dans une autre catégorie (bien moins accessible), il y a bien peu de ski qui viendront le chatouiller sur son podium dans la catégorie piste perf virage moyen grace au savant dosage entre performance et accessibilité.

FireArrow 74 2012

Le fireArrow 74 est une déclinaison moins large (plus souple et moins honreux aussi) du fireArrow 80. Objectivement, le ski perd une partie des qualités de son grand frère, sans pour autant récupérer le côté agile du Spitfire. C'est sûr que le ressenti est bien le même que le reste de la gamme, mais il manque quelque chose.

FireArrow 74 EDT 2012

Comme toujours, les marques ne pouvant de contenter de gammes simples et lisibles. L'excellent fireArrow est donc décliné à toutes les sauces et nous voici cette année avec un fireArrow 74 héritant de la technologie EDT que l'on a sur le spirtfire pro edt depuis l'an passé. Le ski est intéressant en lui même mais finalement difficile à justifier : le fireArrow 80 pro est plus polyvalent et plus intéressant si on rercherche une once de portance, et d'un autre côté le spitfire Pro EDT est tellement plus joueur et vif.

FireArrow 80 2012

Le fireArrow 80 est un nouveau ski. Contrairement à ce que le laisse indiquer son apellation, ce n'est pas le même ski qu'en 2011 puisque le fireArrow 80 2011 s'apelle désormais en 2012 le fireArrow 80 pro. On a ici une version plus souple, sur laquelle l'une des plaques titanium a été retirée pour proposer un produit plus accessible (à la fois en tarif qu'en performance). A l'usage, le ski ne paraît pas beaucoup moins raide que le fireArrow pro, mais on sent nettement qu'il est moins dynamique, et l'accroche, surtout à vitesse soutenue, s'en ressent nettemment, même si ça reste tout à fait honorable. En gros, on a 80% du fireArrow 80 pro pour 80% de son prix. Pour nous, cette alternative petit budget peut se justifier mais complexifie la gamme inutilement.

FireArrow 80 Pro 2012

Le fireArrow 80 pro est une reconduction de fireArrow 80 2011. Il a été développé dans la lignée de la gamme Spitfire et on reconnaît dès les premiers virages sa filiation. On retrouve la même alchimie entre un ski dynamique mais sans violence, et une facilité de prise en main excellente. Ce ski est évolutif et facile d'accès pour tout type de skieur. Il fait tout ! Ca coupe, ça tourne facilement et ça accroche, ça carve sur une piste « billard », ça passe très bien dans les bosses, ceci sans s'apercevoir de son 80 au patin. Dans la poudre tracée les 80 mm font leur effet et ça se sent même si c'est bien trop juste pour faire du vrai hors piste! Bon, il faut avouer quand même que comparé au Spitfire pro, le FireArrow est quand même un peu plus pataud et a un peu plus d'inertie : c'est le prix à payer pour la petite polyvalence qu'il offre sur neige molle, mais on ne peut pas tout avoir, comme toujours. Super déco différente sur chaque ski avec des couleurs qui ne passent pas inaperçues. Coup de cœur assuré ! A noté, l'arrière permet les Switchs, pour certains … Le fireArrow 80 pro confirme notre coup de coeur de l'an passé ! Nous avions un doute cette année quant à la réception du marché français face à une marque peu représentée sur ce secteur, mais force est de constater que ce ski a été litéralement plébiscité et il a été en rupture de stock très tôt dans la saison.

Enforcer

l'enforceur apparaît toute de suite comme un ski pour sportif accompli possédant un bon niveau technique (sans être forcément expert). Son potentiel est très elevé que ce soit sur piste ou dans les neiges difficiles grâce à une raideur assez marquée. Bien sûr, c'est bien moins joueur que les ski freesyle BC, mais la tenue sur le dur n'a rien à voir non plus : ca peut tailler des courbes avec beaucoup d'incisivité et ca reste très stable à grand vitesse. Il est malgré tout très maniable pour un 98 au patin. Hors piste, la portance est présente mais moins évidente que les nouveaux ski à Rocker. Par contre, son efficacité dans la trafolle et les neiges difficiles (lourde, mouillé, paquets) est surprenante. Dans ces conditions, on n'est jamais en difficulté et on peu continuer à skier à bonne allure sans risque. Bref, l'enforcer est un excellent choix pour le bon skieur qui sort souvent, qui envoie un peu, et qui sait tailler des belles courbes sur piste.

GS Master

le GS Master a été l'un de nos coup de cœur 2011. Développé sur la base d'un noyau FIS avec des côtes de géant grand public, ce concept lancé au départ par KASTLE fait mouche encore une fois. Ainsi, le GS master récolte les notes maximales sur l'accroche, la précision et la dynamique, le tout avec un rayon théorique de courbe autour de 15m. C'est une l'arme idéale pour gagner les flêches, mais attention, il manquera le pas par rapport à un ski FIS (rayon 27m) sur des vrais tracés de géant. Ce ski demande un réel niveau technique et physique pour être exploité, mais quel bonheur pour les skiers experts : enfin un ski dont on ne fait pas le tour en 1 journée ! Désormais notre référence absolue dans le ski piste virage moyen.

gs ti wc

Après l'excellent GS Master, le GS WC Ti marque peut être un retour de Rossignol dans une politique de développement de skis techniquement à la hauteur de leur positionnement tarifaire. Toujours est il que le nouveau GS Ti efface du revers de la main le râté magistral de l'ancien 9X en 80 au patin. On a cette fois enfin un ski accessible et relativement performant. A l'essai, on sent bien que ce ski reste développé avec en tête le respect d'une très bonne accessibilité. Il ne peut ainsi pas récolter les notes maximales sur les critères de performances, mais son comportement est homogène, et clairement tourné vers le plaisir du ski ... ce qui est l'essentiel finalement. En terme de positionnement, on ne peut pas vraiment le classer dans le camp des ski de géant car il est réellement capable de boucler assez court, mais il est malgré tout à la fois stable et accrocheur sur les bonnes neiges. Sur des terrains tendus et plus difficiles, certains de ces concurents reprenent le dessus (GS C-LINE, GS D2) mais il met déjà la barre haut et le GS Ti restera une référence du ski de piste accessible et ludique : un produit très abouti.Si on s'appesanti un peu plus sur la comparaison avec les références de la catégorie que nous venons de citer, il est difficile d'établir une comparaison point à point car le GS Ti tourne clairement plus court que les autres. Ceci explique à la fois son caractère plus joueur, mais aussi ses capacité légèrement moindre à grande vitesse.

Experience 88

Rossignol renouvelle cette année la gamme bandit qui, rappelons le, reste la gamme de ski la plus vendue sur le marché français toutes marques confondues. C'est dire si le challenge est important pour la marque. Les conditions de test étaient disons le tout de suite assez sévères pour ce type de ski, mais c'est aussi sur les neiges tendues que l'on juge des capacités d'un ski, et de toutes façon, tous sont logés à la même enceigne. A l'essai, le 88 démontre des capacités intéressantes quant à la portance de la spatule, preuve que le rocker introduit apporte quelque chose. En terme de courbe et de conduite, les choses sont moins à l'avantage de ce ski. Comme pour les bandit, on note un certain flottement ou flou dans la conduite de la spatule. Nos testeurs ont tous noté que ni l'entrée et coube, ni l'accoche étaient franches. Tous ont soulignés que le ski n'était pas mauvais mais ils ont tous regreté ce manque de caractère qui conduit aussi quand la vitesse se fait peu plus soutenue à une manque de confiance. De la même façon, le ski demande un peu de douceur car il ne tient pas sur les appuis un peu marqués. Finalement, le bandit évolue mais il est probable que la recherche de l'accessibilité sur cette gamme contient un peu trop les ingénieurs de Rossignol à ajouter cette dose de franchise dans la conduite du ski qu'on leur demande depuis des années ... et pourtant ils savent très bien faire (cf. GS ti et GS master)

ENDURO 800

L'enduro 800 est un nouveau ski destiné dans la gamme salomon à remplacer le tornado Ti de l'an passé. On retouve un caractère joueur, dynamique et léger sous les pieds avec un ski que l'on classera plutôt dans la catégorie des skis qui tournent court. Il nous est apparu à la fois très accessible et joueur, à tel point que tout skieur de niveau moyen doit pouvoir l'exploiter sans difficulté. Il ne nous ai pas appru fatiguant, et ses relances sont plutôt très douces. Sur les neiges dures, l'accroche est très honorable tant que la vitesse reste modérée. C'est quand la vitesse augmente que les choses se dégradent et on perd alors un partie du potentiel du ski. En terme de portance, ca reste tout à fait insufisant pour faire du vrai hors piste, mais le ski restera plus agréable qu'un ski étroit lorsque la piste fond ou lorsqu'elle se recouvre de neige fraiche.

ENDURO 850

L'enduro 850 est la parfaite reconduction de l'enduro 2011. On retrouve un ski accessible mais sportif qui tourne plus long que l'enduro 800, mais qui développe des qualités de stabilité et de performances à vitesse soutenue bien supérieures. Notre coup de coeur 2010-2011 reste une référence pour tous les bons skieurs sportifs qui recherchent avant tout un produit sécurisant et confortable même quand la piste se dégrade. Pour reprendre nos remarques de l'an passé, l'enduro 850 est un ski dynamique, accrocheur, stable mais qui sait se mettre à la portée de tous à condition d'avoir un minium de technique et un peu de physique quand même. Pour un skieur expert, il y a incontestablement plus performant, mais il sera le compagnon idéale pour des journées complètes de ski sans fatigue.

BBR 8.9

Le BBR est un produit à part dans la monde du ski est un concept à lui seul. Il a été créé par Salomon pour répondre à la fameuse polyvalence piste / Hors piste que tant de skieurs recherchent. En ceci, la réponse de salomon est à la fois originale et payante. La plupart des autres marques travaillent acticement pour apporter de la skiabilité sur piste à un ski qui apporte par ailleurs de la portance. Ceci impose de travailler sur un ski large sous le pied, donc encombrant et souvent pataud. Pour proposer des vrais performances dans ce domaine, il faut parvenir à apporter de la raideur en torsion sans trop raidir en flexion. Ceci nécessite des structures complexes et couteuses pour être réellement efficace (comme chez Kastle par exemple). Le concept de salomon part au contraire d'une intention d'apporter de la facilité hors piste sans tout miser sur la portance globale du ski. Le BBR propose ainsi beaucoup de portance sur l'avant du ski, mais finalement assez peu sous le patin. Ceci permet d'avoir un ski extrêment facile dans la poudreuse car il n'enfourne pas et autorise une technique de ski avec de l'appui sur les tibia, et non tout en arière comme les autres skis étroits. Au final, on a donc un ski pas très large qui permet de skier hors piste sans fatique excessive car il reste maniable en toute circontance. Sur la piste, la spatule très large, associée à des lignes de côtes reltivement étroites sous le pied produit un effet de spatule très prononcé et un caractère joueur à l'extrême. Si on juge du comportement du ski sur piste, on se rapproche de façon significative d'un ski de slalom avec beaucoup de dynamisme et un rayon très court. Comme tout n'est jamais rose, les limites de ce ski sont l'accorche sur neige glacée qui est juste dans la moyenne, une spatule avec pas mal d'inertie (forcément vu la taille), et la stabilité à grand vitesse qui n'est pas le fort de ce ski évidemment. A l'essai, il nécessite un peu de temps pour s'y habituer et trouver son mode de fonctionnement (petits virage coupés). Il nécessite de bien écarter les pieds pour ne pas faire de faute d'intérieur avec la spatule large. Une fois le mode de fonctionnement trouvé, c'est un véritable bonheur avec l'un des skis les plus ludiques du marché. Bref, un concept innovant, attachant, et surtout une nouvelle façon très réussie d'aborder la problématique de la polyvalence.

BBR 7.8

Le BBR 7.8 est une déclinaison du 8.9 avec un ski plus léger mais nettement moins dynamique. En esayent les 2 BBR, on vous avoue que ce dernier est très sensiblement moins intéressant que son grand frère, mais c'est l'occasion de goûter au concept avec un tarif plus ajusté. Pourquoi pas ...

MUSTANG 170

Le Salomon mustang est destiné à remplacer l'aeroX dans la gamme salomon. C'est un ski de piste à rayon plutôt grand. A l'essai, ce ski nous est apparu peu accessible et surtout peu ludique, sans pour autant développer des performance exceptionnelles comme certains de ses concurents. C'est un ski plutôt raide qui demande quelques efforts pour être mis en courbe. Pourtant, les efforts fournis ne semblent pas récompensés, que ce soit au niveau relance, accroche et stabilité. Non pas qu'il soit déficient, mais un peut trop dans la moyenne pour retenir notre attention.